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Composition
pour 15 gouttes | ||||||
Eau | ||||||
Glycérine végétale | ||||||
Alcool | éthanol | 30% Vol | ||||
Gui | Viscum album | Jeune pousse fraîche | 37.5 mg | Gui |
Description Botanique
Le Gui est un sous-arbrisseau hémiparasite fixé par des suçoirs. Les feuilles de 20 à 80 mm de long sont de couleur vert-jaunâtre, persistantes, entières, plus larges dans la moitié supérieure. Les fleurs sont petites, présentes à l'extrémité des tiges ou en position axillaire. Les fruits sont des baies visqueuses de 6 à 10 mm de diamètre.
Histoire et Découverte
Le Gui est une plante hémiparasite, c'est-à-dire, qu'elle ne dépend pas entièrement de son hôte pour vivre. Il est considéré comme un fléau par beaucoup de forestiers et d'arboriculteurs car il affaiblit les arbres qu'il habite. Dans beaucoup de traditions, le Gui revêt une dimension magique. Ainsi, les druides gaulois en coupaient régulièrement à l'aide de leur faucille d'or pour préparer leur potion magique. Ils lui attribuaient la faculté de chasser les mauvais esprits, de purifier les âmes,... L'indication gemmothérapeutique du macérat de Gui trouve son origine dans l'habitat et la morphologie de cette plante. Ainsi, les « boules » de Gui disséminées sur les branches d'arbres ne sont pas sans rappeler les « boules » (nodosités, kystes,...) parfois présentes dans le corps humain.
Présentation
Un flacon contient 15 ml de macérat concentré de jeunes pousses fraîches de Gui préparées à l'état frais. Cette préparation contient 30% d'alcool et 5% d'équivalent en plante sèche.
Procédé de Fabrication
Le macérat concentré est obtenu par macération des tissus embryonnaires végétaux frais dans un mélange de trois solvants : eau, alcool et glycérine végétale présents en parts égales. En fonction de leur teneur en eau et afin d'obtenir une concentration finale de 5% de matière sèche, 2 à 5 kg de tissus embryonnaires végétaux frais sont utilisés pour réaliser 20 kg de macérat concentré. L'extraction est effectuée dans l'obscurité, à température ambiante, sous agitation douce et constante durant trois semaines. Ensuite, le macérat est filtré par gravité.
Bibliographie
- Henry (1970, 1982)
- Lambinon et al. (2004)
- Tétau (2004)
- Tétau & Scimeca (2005)